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Juin 2015
Dans quelques jours, le congrès de l’ANP3SM
Cette année encore, le 13° congrès national Soins Somatiques et Douleur en Santé Mentale, qui se déroulera les 24, 25 et 26 juin 2015 à la Maison Internationale de la Cité Universitaire de Paris s’annonce comme un moment fort d’échanges, mais aussi de découvertes.
Attendu par de nombreux professionnels médicaux et paramédicaux il est placé sous le thème de l’actualité et des innovations. Un tour d’horizon des nouveautés dans le domaine des soins somatiques, de la douleur, mais aussi la présentation d’expériences originales permettront d’alterner théorie et pratique.
Quelques mots sur le programme
Plus de 30 interventions sont prévues et une quarantaine d’orateurs, médecins, chercheurs, chirurgiens-dentistes, mais aussi infirmiers se succéderont à la tribune.
Comme chaque année nos partenaires nord-américains de l’Association of Medicine and Psychiatry et Canadiens de Université de Sherbrooke, seront présents. L’Association de Médecins Buccale Spécialisée qui participe désormais à la vie de l’ANP3SM proposera, quant à elle, une session spécifique sur la Santé Orale du patient schizophrène.
Que ce soit dans le domaine des soins somatiques, de la douleur en santé mentale ou des troubles du spectre autistique les sujets seront abordés sous l’angle de la prise en charge globale.
Le congrès est aussi une occasion de rencontres et d’échanges
Ainsi, en complément des apports scientifiques sur les pathologies et leur traitement nous découvrirons des programmes de prise en charge innovants, mais parlerons aussi de précarité, d’éducation thérapeutique ou encore de qualité de vie. Enfin, pour nous éclairer sur le vécu, au quotidien, de la maladie mentale et de l’autisme, la parole sera donnée aux familles. Leurs témoignages, chargés d’émotion mais toujours d’une grande dignité, sont une occasion particulières pour les professionnels de se questionner sur leurs pratiques.
2002 – 2015, l’heure du bilan
L’annonce du congrès est aussi l’occasion de faire un retour sur des années de travail pour la promotion et la reconnaissance des soins somatiques et de la douleur en santé mentale. 13 ans après la création de l’ANP3SM, le chemin parcouru est remarquable. Certes le retard à rattraper était important, mais les résultats sont bien là, et personne aujourd’hui n’en conteste la réalité.
La moitié des établissements psychiatriques ont un service dédié aux soins somatiques et si le nombre de médecins somaticiens reste insuffisant, leur statut s’est globalement amélioré. Le nombre de PH a considérablement augmenté et les médecins somaticiens sont désormais largement impliqués dans la vie institutionnelle et dans ses projets. A leurs côtés, les infirmiers, mieux formés à la prise en charge des pathologies somatiques et de la douleur, intègrent plus facilement cette dimension dans les plans de soins.
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