L’ANP3SM a le plaisir de vous transmettre le programme (Cliquer sur le lien en dessous du Logo), en première annonce, du prochain Congrès Français de Psychiatrie qui se déroulera à la Cité Nantes Events Center du 28 novembre au 1er décembre 2018. L’ANP3SM est partenaire de cet événement.
CFP2018 1ereAnnonceA5-3
Catherine Ha, Elsa Decool, Christine Chan Chen
Santé publique France, Saint-Maurice, France
Résumé
Introduction – L’objectif était de décrire la mortalité associée à l’existence de troubles mentaux (TM) en France.
Méthodes – Notre analyse, dite en causes multiples, porte à la fois sur les causes initiales (CI) et sur les causes associées des décès survenus en France de 2000 à 2013, extraits de la base nationale du CépiDc-Inserm. L’ensemble des TM du chapitre F de la Classification internationale des maladies (CIM-10, codes F00 à F99) ainsi que des sous-groupes ont été considérés.
Résultats – De 2000 à 2013, 783 403 décès avec mention de TM ont été enregistrés, représentant en moyenne 55 957 décès annuels et 10,3% de l’ensemble des décès survenus sur cette période. Les taux de décès avec TM standardisés sur l’âge ont baissé globalement (-15,1%) sur l’ensemble de la période. Pour les hommes comme pour les femmes, l’âge moyen au décès était particulièrement bas pour la schizophrénie (respectivement 55,9 ans et 67,6 ans) et pour les TM liés à l’alcool (respectivement 59,4 et 60,7 ans). Les CI de décès se répartissaient ainsi : pour les décès avec mention de TM, le suicide (11,1%) se situait en 3e position, derrière les causes cardiovasculaires (27,3%) et les cancers (18,1%), alors que pour les décès sans mention de TM, le suicide (1,3%) se plaçait loin derrière les cancers (31,0%) et le cardiovasculaire (28,9%).
Conclusion – Ce travail souligne l’importance de prendre soin aussi bien de la santé mentale que physique des personnes souffrant de TM, ainsi que de la nécessité de développer auprès d’elles des actions de prévention, notamment du suicide mais portant aussi sur les facteurs de risque cardiovasculaire, respiratoire et métabolique.
Texte complet : http://invs.santepubliquefrance.fr/beh/2017/23/pdf/2017_23_2.pdf
Docteur Frédérique Gignoux-Froment, Psychiatre hôpital d’instruction des armées Laveran à Marseille, Secrétaire générale de l’ANP3SM
La Revue hospitalière de France, numéro 574, janvier – février 2017
Les données récentes de la littérature rapportent l’existence de nombreuses comorbidités somatiques chez les patients atteints de pathologie mentale. Ces patients ont longtemps été traités hors du système de santé général, en centres spécialisés au sein de structures dédiées à la psychiatrie. Dans un système de soins de plus en plus fragmenté et surspécialisé, comment repenser leur prise en charge globale ? Le psychiatre, souvent principal interlocuteur de ces patients, occupe à cet égard une place centrale. Un positionnement qui interroge sa responsabilité éthique.
Consulter l’article sur le site de la Revue hospitalière de France ICI.
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Ces rencontres se veulent un lieu de croisement des acteurs de la RSI en psy et un carrefour des différentes dimensions de la RSI et de leurs méthodologies.
Voir le programme : http://crmc-psy.fr/wp-content/uploads/2016/10/1-MO-Programme-3èmes-Rencontres-de-la-RSI-en-psy.pdf
Télécharger le bulletin d’inscription : https://www.anp3sm.com/wp-content/uploads/2017/01/BInscription.pdf
En janvier 2016, l’organisation des 2èmes Rencontres de la recherche en soins en psychiatrie tenait d’un pari. Avec des participants et des orateurs venus de 46 établissements de soins, le pari a largement été tenu sur le plan scientifique, économique et en termes de construction de réseau.
Ces Rencontres s’installent donc durablement dans le paysage professionnel et disciplinaire ! Et la programmation de la première demi-journée vient valider la légitimité de la contribution de la recherche en soins et de notre initiative.
Rencontrer l’homme de la douleur soulève de nombreuses questions : qu’est-ce qui différencie la souffrance de la douleur ? Comment évaluer l’expérience douloureuse alors que celle-ci se montre à autrui plus facilement qu’elle ne se raconte ? Comment se fait-il que la douleur puisse saisir l’homme jusqu’à l’entraîner dans une expérience proche de la mort ? A contrario, comment celle-ci peut-elle s’oublier d’un instant à l’autre à la faveur d’un détournement de l’attention ?
Bien d’autres questions sont abordées et illustrées ici par deux cliniciens dialoguant au chevet des malades. Chemin faisant, le plus jeune découvre et apprend de son aîné que le savoir et le savoir-faire ne suffisent pas pour approcher l’homme de la douleur.
Au cœur de l’humanité, chacun – soigné et soignant – recherche aussi chez l’autre ce qui lui permet d’être reconnu, accueilli et écouté ; afin de trouver ensemble les traitements les mieux adaptés, par conséquent les plus efficaces.
Un dialogue pour répondre à de nombreuses questions et trouver ce chemin audacieux au cours duquel celui qui se plaignait de douleur pourra enfin s’apaiser.